Les méthodes agiles sont des groupes de pratiques de pilotage et de réalisation de projets. Elles ont pour origine le manifeste Agile, rédigé en 2001, qui consacre le terme d’« agile » pour référencer de multiples méthodes existantes.
Les méthodes agiles se veulent plus pragmatiques que les méthodes traditionnelles, impliquent au maximum le demandeur (client) et permettent une grande réactivité à ses demandes. Elles reposent sur un cycle de développement itératif, incrémental et adaptatif et doivent respecter quatre valeurs fondamentales déclinées en douze principes desquels découlent une base de pratiques, soit communes, soit complémentaires.
Les méthodes pouvant être qualifiées d’agiles, depuis la publication du manifeste Agile, sont :
- le développement rapide d’applications (1991), de l’anglais rapid application development (RAD) ;
- la version anglaise du RAD (1995), Dynamic systems development method (DSDM) ;
- plusieurs autres méthodes, comme adaptive software development (ASD) ou feature driven development (FDD) qui reconnaissent leur parenté directe avec RAD.
Les deux approches de réingénierie agile du développement d’application ou d’amélioration continue (Lean), désormais les plus utilisées sont :
- en ce qui concerne la réingénierie immédiate des processus, la méthode Extreme programming (XP), publiée en 1999 par Kent Beck ;
- en ce qui concerne l’amélioration continue, le framework Scrum, présenté en 1995 par Ken Schwaber1, publié ensuite en 2001 par lui-même et Mike Beedle.
Ces deux approches sont d’ailleurs techniquement complémentaires dans le cas d’un projet de développement en science de l’information (SI), XP proposant alors les techniques d’obtention de la qualité du code.